Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles

Le Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles ou CCD est le nom donné à un phénomène en premier lieu nommé «syndrome de disparition des abeilles» ou aussi «Fall-Dwindle Disease».



Catégories :

Apiculture - Élevage d'insectes - Médecine vétérinaire - Extinction - Nuisance apicole

Les apiculteurs trouvent de plus en plus fréquemment leurs ruches subitement vidées de presque toutes leurs abeilles. Aux États-Unis, près de 25 % du cheptel aurait disparu l'hiver 2006-2007. De nombreux pays européens sont touchés depuis le début des années 2000. Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies[1].

Le Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles ou CCD (pour l'expression anglaise «Colony Collapse Disorder») est le nom donné à un phénomène en premier lieu nommé «syndrome de disparition des abeilles» ou aussi «Fall-Dwindle Disease» (maladie du déclin automnal des abeilles) [2]. Ce phénomène touche les abeilles et par contre-coup la production apicole dans une grande partie du monde. Il touche peut-être aussi des abeilles sauvages.

Ce phénomène dont l'ampleur devient épidémique reste inexpliqué. Les études en cours ne autorisent ce jour que de supposer une synergie entre plusieurs causes.

Les administrations, surtout les services vétérinaires, semblent désemparées face à cette maladie émergente, faute de savoir où porter leurs efforts. Comme les rares chercheurs étudiant ce phénomène, elles ne peuvent s'appuyer que sur un corpus récent et assez pauvre d'études et de données, écoépidémiologiques surtout.

Ce syndrome est jugé particulièrement préoccupant par les apiculteurs, mais également par de nombreux écologues, économistes et experts à cause de l'importance économique et écologique de l'abeille comme pollinisatrice. Le fait qu'elle est le plus souvent reconnue comme une «sentinelle» bioindicatrice de l'état de l'environnement, à cause de sa présence presque partout sur terre, facile à capturer (pour l'abeille domestique), et de sa capacité à collecter via le pollen et le nectar des doses infimes de polluants, alarme aussi les chercheurs.

Ce syndrome d'effondrement décrit le fait que des abeilles domestiques, subitement, à n'importe quelle époque (hors hiver où la ruche est en quasi-sommeil) ne rentrent pas dans leur ruche. L'absence de cadavres dans la ruche ou à proximité est le second critère définissant ce nouveau syndrome[3].

Des disparitions d'ouvrières ont déjà été observées par le passé, mais elles ont en 2007 des caractéristiques nouvelles jugées alarmantes par le MAAREC (Mid-Atlantic Apiculture Research and extension Consortium) [4] :

  • les abeilles "disparaissent" massivement, fait nouveau et particulièrement anormal chez ces insectes sociaux ;
  • les pertes sont brutales : une colonie entière peut disparaître en une seule nuit ;
  • aucune explication satisfaisante n'a été trouvée.

Curieusement, la reine abandonnée semble en bonne santé et fréquemment continue à pondre, tandis qu'il n'y a plus assez d'ouvrières pour s'occuper du couvain. Les quelques abeilles restées à la ruche (de jeunes adultes) semblent manquer d'appétit et la production de miel chute fortement[5].

Des disparitions d'abeilles ont été localement décrites dès 1896 et ont reçu plusieurs appellations[6]. Mais un phénomène plus important et généralisé semble toucher les abeilles domestiquées depuis la fin des années 1990. L'alerte a été donnée dès les années 2000 au moins en Europe, puis par les apiculteurs vers 2006 aux États-Unis, avec une aggravation du phénomène toujours en 2007.

Les effondrements de colonies semblent se développer dans énormément de régions du monde, mais contrairement au secteur des élevages de mammifères (vaches, porcs, moutons, etc. ) et poissons, les abeilles ne font pas l'objet d'un suivi coordonné par l'OIE, la FAO ou d'autres instances relevant de l'ONU. En 2007, aucun état des lieux global n'est disponible.

En Europe, un groupe de travail européen sur la prévention des mortalités d'abeilles a été mis en place, coordonné par le centre Agroscope Liebefeld-Posieux à Berne (Suisse) qui estimait fin août 2007 que le phénomène devenait plus habituel, et qu'il prenait «des proportions plus importantes» [7].

Pic de disparition au printemps 2007

En 2007, un pic alarmant de disparition d'abeilles est jugé catastrophique par les spécialistes, menaçant la pollinisation de plusieurs cultures maraîchères aux États-Unis surtout[8], [9]. Les pommiers, mais également les amandiers, les avocatiers, les cerisiers, les oignons, les concombres, le coton, l'arachide, le melon, etc. dépendent à 90 %, ou alors à 100 % des abeilles pour leur pollinisation. Les services rendus à la pollinisation par les abeilles sont estimés à à peu près quinze milliards de dollars par an aux États-Unis [4]. Certains apiculteurs ont perdu 70 % de leurs abeilles[10].

En juin 2008, le phénomène semble toucher des ruches de l'est de la France[11].

En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteignait 70 % ou alors 80 % dans les régions et pays les plus touchés. Un quart du cheptel des ruchers des États-Unis aurait disparu rien que durant l'hiver 2006-2007 et 35 états ont été touchés selon un rapport du Congrès américain[12] de juin 2007.

En Europe, de nombreux pays ont annoncé des pertes importantes (France, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse (de 2003 à 2007), Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas), dès l'an 2000. Dans les ruchers les plus touchés, jusqu'à 90 % des abeilles sont supposées mortes, car non rentrées à la ruche.

Hypothèses explicatives (liste non limitative)

Abeilles en train de boire ; Les pollutions de l'air et de l'eau, par les pesticides surtout sont suspectées de contribuer à affaiblir l'immunité des abeilles, guêpes et de nombreux autres insectes dont les populations sont en régression

Parmi les pistes étudiées ou évoquées ;

  • Des virus (ex : virus de la maladie noire), bactéries pourraient être en cause, ce que suggère l'aspect épidémique et brutal des foyers de syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. D'autre part, des ruches victimes du syndrome semblent mieux se rétablir après une désinfection de la ruche par irradiation[13], [14].
  • Le virus IAPV : une étude parue dans la revue Science en 2007 fait état de l'analyse des organismes commensaux des abeilles s'étalant sur une période de trois ans[15]. Ce rapport a déterminé que le virus Isræli acute paralysis virus of bees (IAPV), originellement décrit par un chercheur israélien, est fortement corrélé avec le syndrome d'effondrement des colonies. Selon l'un des co-auteurs de l'étude, Ian Lipkin : «nos résultats indiquent que l'IAPV est un marqueur significatif du CCD. L'étape suivante est de déterminer si l'IAPV, seul ou de concert avec d'autre facteurs peut induire le syndrome chez des abeilles saines».
  • Le frelon ou Vespa velutina, venant de Chine, s'attaque aux butineuses des espèces d'abeilles domestiques[16]. C'est un facteur aggravant, non d'une cause première.
  • Des pesticides ont en premier lieu été suspectés, dont les insecticides (Gaucho, Régent TS, produits de démoustication, etc. ) ou alors un désherbant ou un fongicide, ou des sous-produits de dégradation ou des métabolites de ces produits ayant un effet imprévu sur la capacité de l'abeille adulte à s'orienter (à partir d'un seuil lié à des effets cumulatifs ou synergiques, qui pourraient par exemple concerner toute une classe d'âge de larves, ce qui expliquerait la brutalité du syndrome). Une étude de l'AFSSA, rendue publique le 15 février 2008 disculpe ces insecticides[17], qui d'ailleurs, hors de France, n'ont jamais été tenus responsables des mortalités des abeilles[18].
Une parasitose par le varroa pourrait être une des causes du syndrome d'effondrement des colonies
  • Le parasitisme : les varroas, et spécifiquement Varroa destructor, parasite habituel de l'abeille domestique ayant été véhiculé sur l'ensemble des continents par des transferts d'abeilles reproductrices ou de ruches reste une des causes initiales ou partielles envisageables, comme affaiblissant les abeilles et propageant des infections virales associées[19].
    D'autres parasites tels qu'Acarapis woodi et Pænibacillus larvæ ont déjà causé des mortalités documentées par le passé[4].
    La loque européenne est un autre parasite du couvain de l'abeille qui semble en extension, parallèlement au syndrome d'effondrement, mais qui ne semble pas pouvoir l'expliquer.
  • Une contamination de la cire par des produits toxiques qui s'y accumuleraient, soit amenés par les abeilles, soit par l'air (adsorption) a été évoquée, parce que certains produits chimiques y ont été trouvés et que les ruches ne sont pas spontanément réoccupées par des essaims.
  • Les OGM ont aussi été rapidement suspectés[20], car leur culture en plein champs dans certains pays a précédé de peu ce nouveau syndrome, et parce que de nombreux OGM ont été génétiquement modifiés pour produire leur propre insecticide. A titre d'exemple, le pollen vivant de nombreux maïs transgéniques exprime la protéine transgénique insecticide Bt. En 1996, des essais en confinement de coton Bt entrepris par l'entreprise Monsanto ont génèré la mort de 40% des abeilles présentes[21]. Une étude[22] de l'Université d'Iéna a porté (de 2001 à 2004) sur l'effet des pollens GM exprimant la toxine Bt sur les abeilles. Comme annoncé par les fabricants, sur les individus sains, aucun effet toxique du pollen n'a été démontré, mais les abeilles affectées par un parasite s'y sont montrées bien plus sensibles, la mortalité étant alors bien plus élevée chez les abeilles expérimentales nourries au pollen GM (durant 6 semaines). Les chercheurs supposent que le pollen GM pourrait affecter l'immunité de l'abeille, le Pr Hans-Hinrich Kaatz (université de Halle) estime que le Bt pourrait ne pas tuer l'abeille mais agresser les cellules des parois de son intestin, facilitant l'infection par d'autres pathogènes. Dans les 6 semaines d'expérience, les abeilles nourries avec des doses importantes de Bt (10 fois la dose normale) ont été plus nombreuses à mourir. La reine y est exposée plus longtemps, et l'effet sur plusieurs générations de larves n'a pas été étudié. Cette hypothèse n'est le plus souvent pas retenue comme cause principale de la disparition des apidés, car des abeilles disparaissent touchées dans des zones où les OGM sont particulièrement rares ou complètement absents, même si des cas de pollution génétique semblent avérés, et que des cultures illégales d'OGM auraient eu lieu ou ont été tolérées (en Argentine par exemple). Enfin, l'Europe où les OGM sont peu présents a été touchée avant l'Amérique du Nord où ils sont le plus cultivés. Si les OGM produisant leur propre insecticide peuvent avoir de faibles effets néfastes sur les abeilles, les insecticides «classiques» beaucoup utilisés par les agriculteurs en ont aussi, et l'usage d'OGM a permis d'en diminuer l'usage. Une étuderéf.  à confirmer : [23] conclut que les champs d'OGM auraient plutôt moins d'effet sur les abeilles que ceux traités par pulvérisation d'insecticides chimiques classiques (les risques liés à l'enrobage de semences par des pesticides systémiques font toujours l'objet de controverses).
  • Une infection fongique par un champignon microscopique parasite. A titre d'exemple, le Nosema cerenæ, un champignon microscopique unicellulaire est fréquemment retrouvé dans le corps des abeilles mortes et a pour cette raison été évoqué[24] comme cause envisageable. Mais il pourrait ne s'agir que d'un pathogène opportuniste profitant d'une baisse de l'immunité de l'abeille. Une équipe de chercheurs espagnol a cependant découvert plusieurs colonies d'abeilles atteintes du syndrome et qui ne présentaient comme unique anomalie que la présence de ce seul champignon microscopique. Après traitement des abeilles survivantes avec l'antifongique flumagillin, ils ont démontré une guérison totale des symptomes[25]. Cette avancée sert à proposer aux apiculteurs un suivi des abeilles pour la présence de ce parasite ainsi qu'un traitement.
  • Les pratiques apicoles sont elles-mêmes questionnées : elles ont en effet énormément évolué, s'intensifiant pour répondre aux normes, au marché ainsi qu'à la concurrence mondiale, ainsi qu'au besoin des grands ruchers de trouver de vastes surfaces de fleurs suffisamment épargnées par les pesticides.

La taille croissante des ruchers, la promiscuité des abeilles, la transhumance des ruchers et les échanges de souches de reproducteurs sont a priori favorables à la naissance ainsi qu'à la diffusion de maladies épidémiques parasitaires, virales et fongiques, ainsi qu'à la naissance ainsi qu'à une large diffusion de résistances du varroa (ou d'autres parasites et microbes) aux produits pesticides vétérinaires utilisés pour protéger les abeilles. Les sélectionneurs ont privilégié la productivité en miel plus que la résistance ou l'adaptation génétique à l'environnement local, au détriment aussi des espèces sauvages.

Un article du East Bay Express[26] du 9 Août 2007 interroge l'intensification de l'apiculture industrielle pratiqué aux États-unis. «Les abeilles sont plus libres de leurs mouvements que n'importe quel autre animal d'élevage», mais «une exploitation apicole commerciale ressemble plus à une cité HLM qu'à un pré campagnard».

La malnutrition des abeilles pourrait accroître le stress généré par la mobilité qui leur est imposée par les apiculteurs les louant pour la pollinisation des cultures. Dans la nature, on trouve au maximum trois à quatre ruches sauvages par kilomètre carré, qui "connaissent" leur environnement et bénéficient d'une alimentation particulièrement variée (pollen, nectar et miellats de milliers de plantes différentes). L'apiculteur industriel, pour compenser le déclin des fleurs disponibles, apporte du sucre, de la mélasse de maïs à forte teneur en fructose (additif sucré aussi en cause dans la mauvaise hygiène alimentaire humaine).

Comme d'autres animaux d'élevage industriels, les abeilles sont certainement stressées lorsque on les parque dans des grands ensembles et qu'on les déplace souvent, comme c'est le cas avec les ruches aux États-Unis, transportées par camion d'une région à l'autre du pays. Le stress les rend a priori plus vulnérables aux parasites ainsi qu'aux maladies, et pourrait diminuer leur capacité à fonctionner naturellement[27].

  • La perte de la diversité génétique des ruchers (qui jadis co-évoluaient avec leur environnement) pourrait aussi être en cause.
  • Une synergie entre plusieurs des causes évoquées ci-dessus pourrait être à l'origine d'un syndrome de type dit "maladie environnementale". C'est l'hypothèse qui semble la plus probable, médiatisées par exemple en 2007 par Jœ Cummings (Professeur émérite de l'Université Western Ontario) qui met en cause à la fois des champignons parasites utilisés en lutte intégrée agricole, des virus, bactéries et la pollution électromagnétique croissante à laquelle sont exposés les insectes (surtout depuis l'avènement du téléphone portable et du Wi-Fi). Selon lui, ces causes combinées affaibliraient le dispositif immunitaire des abeilles, mais le rôle des pesticides reste pour partie nié par les industriels producteurs.

Des abeilles expérimentalement exposées à l'Apistan® meurent 1, 9 fois plus lorsqu'elle s sont exposées ensuite à de la bifenthrine (pesticide) tandis qu'il n'y a pas de différence significative de mortalité pour celles qu'on expose ensuite au carbaryl et au parathion méthyl [28].

L'abeille européenne (Apis mellifera), ici collectant du pollen et participant ainsi à la pollinisation de 80 % des plantes à fleurs ainsi qu'à la production de 35 % de la nourriture des hommes[1].

La citation «si les abeilles venaient à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quatre années devant elle» est fréquemment attribuée à Albert Einstein, mais sans preuve de son authenticité. Elle aurait pour la 1re fois été «citée» en 1994 (39 ans après la mort du savant) dans un pamphlet distribué par l'Union Nationale de l'Apiculture Française [29].
Pour tout autant, cette phrase tient un raisonnement logique mais exagéré : sans abeilles, la pollinisation de la plupart de plantes ne se ferait plus, entraînant la disparition de nombreux animaux et des effets dévastateurs sur l'agriculture[30]. Les abeilles ne sont pas les seuls insectes pollinisateurs, mais assurent néanmoins une grande part de la pollinisation.

  1. ab Les abeilles malades de l'homme Le Monde, 29 août 2007.
  2. Sur l'usage de ce terme en langue française
  3. vanEngelsdorp, D. et al., “Fall Dwindle Disease : Investigations into the Causes of Sudden and Alarming Colony Losses Experienced by Beekeepers in the Fall of 2006, ” Dec. 15, 2006; Interview de Maryann Frazier, Penn State University, Jan. 28, 2007 ; Interview de Jerry Hayes, Florida's Department of Agriculture, Apiary Section, March 2, 2007 (en) .
  4. abc [pdf] Recent Honey Bee Colony Declines, rapport présenté le 26 mars 2007 au congrès américain par le MAAREC
  5. Source : étude déjà citée de juin 2007, du Congrès américain
  6. Colony Collapse Disorder Working Group, MAAREC.
  7. Source : Peter Neumann, du centre Agroscope Liebefeld-Posieux interrogé dans un article du Monde ; Les abeilles malades de l'homme, 2007 08 29
  8. Honey Bee Die-Off Alarms Beekeepers, Crop Growers And Researchers
  9. Disparitions massives d'abeilles aux États-Unis, Le Nouvel Obs, 12 février 2007
  10. Missing bees create a buzz. Whole colonies are vanishing across the country Chicago Tribune, 28 mars 2007
  11. Les ruches de l'est de la France se dépeuplent de façon inquiétante, Le Monde, 12 juin 2008
  12. Recent Honey Bee Colony Declines
  13. (en) Pathogens and pesticides called envisageable suspects in honeybee decimation Des agents pathogènes et des pesticides soupçonnés d'être responsable de la disparition des abeilles, Ramanujan, K., “Parasites, ” Cornell Chronicle, Cornell University 17 mai 2007
  14. Un virus soupçonné de tuer les abeilles, article Le Figaro, 7 septembre 2007
  15. Science A Metagenomic Survey of Microbes in Honey Bee Colony Collapse Disorder. 12 October 2007 : Vol. 318. no. 5848, pp. 283 - 287
  16. [http ://www. beekeeping. com/sante-de-labeille/articles/vespa_velutina. htm Apiculture - Le frelon asiatique Vespa velutina, un nouveau prédateur de l'abeille ?
  17. La conclusion de l'étude de l'AFSSA sur le site de l'AFSSA
  18. selon Gil Rivière-Wekstein : «Hormis la France, personne, dans les autres pays où le Gaucho et le Régent sont employés, n'a jamais désigné ces insecticides comme étant responsables de ces mortalités, y compris les plus ardents défenseurs de l'environnement» Abeilles l'imposture écologique
  19. Source : Communiqué de la Station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux ALP 28.2.2006 (Le communiqué
  20. (en) European Bees Also Taking a Nosedive - Perhaps GM Crops? Les abeilles européennes piquent aussi du nez - Une implication des cultures OGM ?
  21. The Thai Debate on Biotechnology and Regulation Le débat thaïlandais sur les biotechnologies et la régulation, cité par Jean-Pierre Berlan, "La guerre au vivant", Agone 2001
  22. (de) Der Spiegel, 19 mars 2007 (résumé)
  23. Article publiée dans la revue "Science" le 8 juin 2007
  24. Article du Los Angeles Times (27 avril 2007) citant des travaux d'expert (Experts may have found what's bugging the bees, évoque le champignon unicellulaire Nosema ceranæ, mais dont la responsabilité pourrait être partagée avec deux autres champignons parasites et une demi-douzaine de virus aussi retrouvés dans les corps des abeilles mortes. S'il était prouvé que le Nosema cerenæ était responsable, un traitement fongicide à la fumagillin serait envisageable.
  25. Higes et al. Honeybee colony collapse due to Nosema ceranæ in professional apiaries. Environmental Microbiology Reports, 2009; 1 (2)  : 110 DOI : 10.1111/j. 1758-2229.2009.00014. x] cité par ScienceDaily. com Cure For Honey Bee Colony Collapse?
  26. Est-ce que c'est le surmenage qui tue les abeilles ?, IES News Service, 9 Août 2007.
  27. Are the Bees dying off because they're too busy ? Les abeilles meurent-elles parce qu'elles sont trop occupées ?
  28. Congrès / Arbeitsgemeinschaft der Institute für Bienenforschung e V. Jahrestagung No44, Jena, ALLEMAGNE (18/03/1997), publication : 1997, vol. 28, no 3-4, pp. 151-233 (11 ref. ), pp. 123-127 (Fiche Inist/CNRS)
  29. Article sur Snopes. com
  30. Morse, R. A. ; Calderone, N. W., The Value of Honey Bees as Pollinators of US Crops in 2000. Cornell University (2000)

Recherche sur Google Images :



"Syndrome ..."

L'image ci-contre est extraite du site abeillesperdues.ouvaton.org

Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur.

Voir l'image en taille réelle (300 x 300 - 38 ko - jpg)

Refaire la recherche sur Google Images

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27effondrement_des_colonies_d%27abeilles.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 12/11/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu